Par une fin d'après midi cet hiver, taillant la haie du jardin, j'aperçois le pic vert dans les maronniers de la place toute proche. Inquiété par ma présence, il s'envole, mais revient peu après et pousse quelques cris plaintifs qui me montrent que je le gêne, et j'en conclue qu'il doit dormir là.
Je le revois un autre jour, et alors qu'il fait encore un peu de soleil, il se pose, rentre dans un trou de l'arbre et ne ressort pas.
Du coup, vers 16h30 ces jours-ci, je surveille. Il arrive, se perche dans les robiniers du jardin, attends un peu, laisse passer une alarme générale à l'épervier, ou tape sur une branche morte, sans conviction (Je dis "il", mais c'est "elle", une dame pivert, sans rouge dans la moustache). Puis en deux coups d'aile elle rejoint son maronnier où elle disparait pour la nuit. Vers 16h45. La journée finit tôt chez les pic verts!