19 mars, la pluie commence à tomber au soir. La soirée sera bonne ...pour les batraciens. Retour vers le crapauduc, histoire de voir comment se comportent les animaux qui ont franchi ou contourné la bâche. Le béton a l'air moins corrosif, mais les tritons n'ont pas l'air de vouloir s'engager dans les tunnels. A suivre...
Un peu partout, des crapauds accouplés, en marche vers les mares où ils vont pondre. Il pleut à verse. Je ne sors qu'une feuille de papier et son support. Aussitôt détrempée. Pour dessiner un crapaud, tout dressé comme ils le sont souvent, il faut faire vite! La pause dépasse rarement une minute. Il s'affaisse et généralement se tourne à l'opposé de la lampe.
Je passe de l'un à l'autre. Puis un couple, et des tritons. Je pose la première feuille à la voiture, repars avec une autre. Finalement assez bien dans mon ciré et mes cuissards, presque allongé devant mes sujets.
Comme l'aquarelle ne risque pas de tenir sous cette pluie, je remet au lendemain une version en couleur. Mais il est difficile de retrouver l'ambiance de la page de terrain, même à grands renforts de taches!