Je n'ai pas d'animal domestique. Non pas que je n'aime pas les animaux ! mais que les sauvages me satisfont pleinement, et que je vis avec eux au quotidien.
J'ai toujours un oeil sur le ciel, ou sur les branches mortes des arbres en vue, à vérifier qui se pose ou qui passe, les courlis, les mésanges, ou la draine qui défend son gui. Ce sont des habitués, mes voisins, mes animaux.
Cette sensation est encore renforcée quand l'animal se familiarise, comme aujourd'hui ce gros lièvre, tranquillement installé à 5 m de la fenêtre, qui m'évoque le lapin d'E, l'une de mes filles; ou ce vol de grues (ci-dessous) qui frôle le toit...