Blanche

Hermine, mustela erminea aquarelle Jean Chevallier

Blanche aurait pu être la campagne si la neige avait daigné arriver jusqu'ici. Mais le froid aura été sec et seul le givre aura fait pâlir un peu les prés. Mais malgré l'absence de neige, l'hermine a mis sa robe d'hiver.

Sur un appel téléphonique de Fabrice Cahez, ami photographe, je me hâte et le rejoins près du Lac, repérant aussitôt la tache blanche au milieu du pré. Je pointe fébrilement la longue-vue sur la gracieuse silhouette. Vive, sans cesse en mouvement, l'hermine est un régal et un cauchemar de dessinateur. Ses attitudes, ses courbes, son minois sont tout en grâce, mais l'animal s'arrête si peu souvent de bouger qu'il est bien difficile d'en prendre des repères de dessin! Cette fois, par chance, l'observation dure plus d'une demi-heure, me permettant d'esquisser plusieurs pages d'attitudes.

Hermine, croquis Jean Chevallier
Hermine, croquis Jean Chevallier

                                                    I<<     précédent<    > suivant