Avec les grues descendent les milans royaux. L'oiseau majestueux profite des belles journées ensoleillées pour se faire porter par les thermiques, mais il sait aussi avancer d'un vol alterné battu et plané, tout en guettant le sol pour se nourrir. Je le vois assez fréquemment de ma fenêtre, mais toujours en vol. Les quelques oiseaux qui cherchent à se poser sont harcelés par les corneilles.
Aujourd'hui, chance, deux milans sont perchés sur des piquets de clôture. Le premier est nettement plus roux, un adulte, le second est un immature. Je croque à travers la longue-vue les oiseaux peu mobiles, assiste à quelques étirements et ébrouements (dessin).
Comme à l'appel des grues qui partent en migration, les deux milans finissent par prendre leur envol. Où seront-ils demain?
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