Juillet approchant, la chaleur ne devant plus tarder (si si), je songe à la baignade. Un petit tour à vélo sur les digues montre une eau claire, et un niveau de remplissage bien haut. A l'abri une pointe de roseaux, les rides ne viennent pas troubler la vue et j'apprécie toujours les effets de plans et d'espace crées par la surface et les algues.
Une grosse masse grise apparait, tel un sous-marin, ondule lentement et se glisse sous la végétation flottante: un silure! D'un mètre environ, le poisson fait le tour de l'anse. Je détaille ses grands barbillons frontaux, qui ploient plus ou moins selon ses déplacements, ses petits barbillons dessous et ses minuscules yeux.
Et sans faire de mousse,
sans même une vague,
le silure s'en va,
sans souci vers le large
en laissant derrière lui
les mystères des misères de sa vie
( adapté de la Chanson de la Seine de Jacques Prévert :-)
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