Plus nordiques encore que les cygnes chanteurs, les cygnes de Bewick tardent toujours un peu avant de rejoindre les confins de l'Arctique.
Leurs proportions sont plus harmonieuses que celles de leurs cousins sauvages. Mais il est difficile d'en profiter pleinement, parce qu'ils sont soit en train de dormir, soit en train de se nourrir la tête sous l'eau!
Leurs cris hésitants, voilés comme le son d'une trompette bouchée, ajoutent une touche de douceur au tableau. Si ils ne sont pas accariâtres comme les cygnes domestiques, ils n'en restent pas moins volontiers querelleurs. Régulièrement, un couple ou une famille repousse ses voisins, cou tendu et ailes entrouvertes.
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