Après quelques jours sur la côté près de Dakhla, nous prenons la route vers Aoussert, au sud-est. Le terrain est plat, le vent ne nous quittera pas des 15 jours. Les espoirs qu'il tombe pendant la nuit, comme c'est le cas le premier matin, sont vite dissipés... La silhouette des rares acacias, anémomorphosés à souhait (déformés par le vent dominant) est un signe qui ne trompe pas.
Un pouillot chasse à l'abri d'une petite dune que le vent érode. Migrateur fragile dans un monde quasi-minéral, qui n'a pas l'air plus stressé que ça. Tant qu'il a de l'énergie pour chasser, il s'occupe des quelques mouches à saisir, et repartira quand il pourra...
En dessous, parfaitement adapté à la situation, le sirli du désert nous évite en trottant, masqué par moment par le sable soulevé par le vent.
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