Comme chaque année, les étangs d'Outines-Arrigny sont vidés pour être pêchés. Rentabilité oblige. Le premier étang à être pêché est le plus en aval, de façon à le remplir rapidement après en
vidant celui du dessus. L'ambiance est conviviale, et l'animosité envers les aigrettes et les mouettes qui grouillent, retenue. Mais il faut faire vite parce que le poisson ne supporte pas
longtemps ces conditions où l'eau boueuse ne contient plus beaucoup d'oxygène. Je croque quelques scènes, qui heureusement se répètent, et peins un brochet qui n'a pas tenu le coup. Ses
irisations sont jolies, mais reflètent son état. Les poissons changent vite de teinte quand ils meurent.
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