Alors que l'été passé je n'avais pas vu un chat sur cette allée forestière, et ce malgré plusieurs dizaines d'affut, voilà que je revois cette chatte, aperçue il y a quelques jours, avec une proie dans la gueule. Elle approche en guettant sur les bordures enherbées. Je suis debout derrière ma longue-vue, un peu en retrait de l'allée, si bien que quelques plantes hautes me dissimulent peut-être un peu. Elle approche, je passe aux jumelles, elle avance encore, puis ma silhouette l'interroge, mais mon immobilité la rassure. Peut-être mon odeur traine t-elle encore là ou je suis passé? Un renard dans les mêmes conditions aurait bondi en arrière depuis longtemps. Mais le chat forestier, ce grand timide, a sa fierté de félin....
à suivre!
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