Ils veillent sur moi depuis leur perchoir, les yeux plissés. On pourrait croire qu'ils dorment, mais non seulement ils sont attentifs au moindre bruit, mais ils détectent, je ne sais comment, des rapaces en vol dans le ciel. Ils surveillent donc, derrière leurs grosses paupières plumeuses. Une silhouette humaine les fait se raidir et s'amincir. Une présence qui dure, ou trop proche les fait s'envoler, d'un vol bas pour regagner un autre gîte plus tranquille. Ce sont mes hiboux moyen-ducs.