C'est à nouveau un livre sur le lac du Der que je fais paraître, le premier étant quasi épuisé. Des paysages du lac, et un accent sur les grands échassiers : les grues bien-sûr mais aussi les aigrettes hérons et autres grandes pattes. 112 pages A4 à nouveau, relié sous couverture cartonnée. Si la couverture est un peu saturée (vous pourrez comparer avec la même image dans le livre) l'ensemble est bien imprimé et les couleurs fidèles à mes dessins originaux (sauf le bleu outremer qui ne supporte pas le passage en CMJN mais on ne peut rien y faire!). Un peu plus de texte, avec des informations sur le lac, les oiseaux, et aussi quelques notes de technique de dessin.

D'ordinaire le mois de novembre est  plutôt morne, plus propice au travail d'atelier qu'aux sorties de terrain.

Les coups de vent du début du mois ont déporté 2 océanites culblanc sur le lac du Der, une espèce que je n'avais jamais vue. Peu après était signalé une harelde de Miquelon, canard nordique rare, de plus mâle adulte en parfait plumage hivernal.  Je pensais ne l'avoir jamais vue dans cette parure , jusqu'à ce je tombe sur un pastel de Norvège en 2005, d'un oiseau au plumage identique... 

Vers la fin du mois, une fois de plus grâce aux amis naturalistes, me voici croquant un aigle impérial, adulte de toute beauté. Tout cela entre les gouttes d'un mois copieusement arrosé, réjouissant pour les nappes phréatiques.

Après avoir accumulé tant d'images sur le lac et ses environs, il était tentant d'en faire un livre. Le voici publié, en auto-édition parce qu'un éditeur pour un livre si local ne me paraissait pas indispensable. 

Il reproduit les pages de mes carnets de terrain, avec comme thème, pour commencer, les paysages des bords du lac du Der, et les oiseaux les plus courants. les grues y sont bien représentées avec une dizaine de dessins.

Ci-dessous quelques doubles pages en exemple. Le livre fait 112 pages, couverture cartonnée.

Vous pouvez donc me le commander par mail et par chèque, ou directement sur la page dédiée de ce site "boutique". Je serai présent aussi pour les dédicaces dans divers salons prochainement (voir "expo")

Compositions végétales, fouillis herbacés, sous-bois sont autant de défis pour le dessinateur. La simplification est de rigueur, le cadrage exigeant, et le résultat rarement à la hauteur des espoirs... Se faire plaisir avant tout à être assis à peindre dehors, ou profiter d'un affût pour dessiner le milieu tout en guettant: ici deux bords de chemin forestier et deux vues de roselière en espérant la musaraigne aquatique.

La maison inhabitée ne l'est pas pour tout le monde. Les chevêches s'y trouvent bien et profitent du moindre rayon de soleil. Et depuis peu, une ou deux effraies ont l'air de trouver l'autre façade à leur goût. Peut-être sont- elles là depuis longtemps mais ces jours-ci, elles se pointaient en avance sur la nuit. Pressées d'aller chasser, ou plutôt profitant de l'air plus doux au dehors qu'au dedans? L'effraie pose, les yeux clos mais attentive, avant de glisser et de s'évanouir dans la nuit.

Depuis la fenêtre de l'atelier, il arrive que je repère quelque oiseau branché dont la silhouette attire mon attention. Ce matin, des gardeboeufs ont débarqué en groupe et leur plumage nuptial, en léger contre-jour, a eu raison de ma volonté à travailler. J'ai sorti le carnet. Puis la chevêche locale est sortie aussi...

Sorties du soir comme souvent, au lac (du Der) , histoire de prendre l'air et de dégourdir les pinceaux. Les températures de la semaine ont été agréables.